Les intérêts nutritionnels du poisson !
Le poisson présente un intérêt nutritionnel exceptionnel.
Qu’il soit maigre ou gras, frais ou en conserve, le poisson est un aliment de choix pour la santé, car il est source de protéines, de vitamines et minéraux, et d’oméga 3.
Pourquoi le poisson est-il bon pour la santé ?
Les protéines du poisson sont d’excellentes qualités nutritionnelles, elles sont digestes, rassasiantes et leur teneur moyenne s’élève à 19 %. Les poissons contiennent toute une variété de minéraux (iode, phosphore et sélénium) essentiels au bon fonctionnement de notre organisme.
Ils couvrent une part importante de nos besoins en vitamines, notamment en vitamines B12 et D.
Ils sont riches en acides gras essentiels, notamment en oméga 3. C'est le cas surtout des poissons gras comme le maquereau et la sardine.
Même lorsqu’ils sont qualifiés de "gras", les poissons dépassent rarement 90 à 130 kcal pour 100g. C’est pour cela qu’ils sont recommandés dans les régimes à basses calories.
Quelles sont les vertus du poisson ?
Le poisson serait efficace dans la prévention de déficiences oculaires, notamment concernant les pathologies de la rétine. Il pourrait prévenir l’apparition de troubles dépressifs.
Le poisson présente des vertus pour la mémoire et favorise les capacités cognitives.
Sa consommation présente aussi des bienfaits avérés sur la santé cardiovasculaire.
Quels sont les différents types de poissons ?
On distingue trois catégories de poissons, les poissons gras, mi-gras et maigres. Mais qu’est ce qui les différencie réellement ? C’est leur teneur en lipides. En effet, les poissons gras sont composés jusqu’à 10% de lipides, alors que les poissons maigres en renferment moins de 5%.
Dans les poissons gras nous retrouvons le saumon, l’anguille, le hareng, le maquereau, la sardine.
Les poissons mi-gras contenant entre 5 à 10 % de lipides sont la carpe, l’anchois, la daurade, l’espadon, l’esturgeon, le rouget ou encore le thon. Certains de ces poissons peuvent être aussi considérés comme des poissons gras ou maigres.
Et pour finir dans les poissons maigres (contenant moins de 5 % de lipides) nous retrouvons parmi les plus connus le bar, le brochet, le merlu, le cabillaud, le colin, la dorade, le merlan, la lotte, le lieu, la raie, le requin ou encore la sole.
Quelle cuisson est recommandée pour le poisson ?
Le poisson s’utilise sous plusieurs formes : grillé, mariné, poché, papillote, poêlé, carpaccio ou vapeur, mais également en conserve. Ces dernières constituent une solution idéale pour l’équilibre de notre repas.
Pour sublimer un poisson : aspergez ce dernier d’un filet de jus de citron, assaisonnez-le avec une pincée de fines herbes ou relevez le tout de quelques épices.
Sources de plaisir gustatif, de temps gagné, de budget maîtrisé, de disponibilité permanente et de qualités nutritionnelles préservées, les conserves multiplient les atouts.
Le thon, la sardine et le maquereau s’utilisent parfaitement dans les menus en entrée avec une salade, en terrine, en mousse ou tout simplement en apéritif. Ils sont d’excellents compléments protéiques.
On en trouve également au naturel, à l’huile, en sauce, en marinade…
Le poisson en conserve est-il bon pour la santé ?
Grâce aux procédés actuels d’appertisation, les poissons en conserve possèdent des caractéristiques voisines des poissons mis en œuvre.
Le chauffage à haute température ainsi qu’un emballage étanche suffit à préserver le contenu qui peut ainsi se conserver jusqu’à plusieurs années sans additifs ni conservateurs.
Quelle quantité de poisson manger chaque semaine ?
Les autorités sanitaires recommandent de consommer du poisson deux fois par semaine, dont des poissons gras, comme le saumon, le maquereau, la sardine, les anchois, la truite fumée, ou le hareng.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire recommande de varier les espèces et les lieux d’approvisionnement, de limiter à deux fois par mois la consommation de poissons d’eau douce bio-accumulateurs et de cuire à cœur les poissons de mer frais.
Le poisson peut-il être mauvais pour la santé ?
Si le poisson est un produit sain, n’abusez pas des sauces et des fritures dans vos préparations, elles augmentent la valeur calorique de vos plats et les rendent moins digestes.
Si le thon, la sardine et le maquereau s’accorderont parfaitement à vos menus, en entrée accompagnés d’une salade, en terrine, en mousse, ou en apéritif, il convient cependant de faire attention à la teneur en sel qui peut s’avérer très élevée selon le produit.
La consommation de poisson est aujourd’hui controversée du fait de leur exposition à certains contaminants de l’environnement pouvant entraîner des effets néfastes sur notre santé en cas de surexposition. Ces substances sont notamment, les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure. Il est donc très important de bien sélectionner son poisson, selon sa provenance afin de limiter les risques qu’ils peuvent présenter.
Les femmes enceintes ou allaitantes doivent limiter leur consommation de poisson à une fois tous les deux mois. C’est d'ailleurs l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui a déclaré cette recommandation.
Mais pourquoi les femmes enceintes doivent-elles limiter leur consommation de poisson ?
C’est à cause de leur teneur en mercure. En effet, nos mers et océans étant de plus en plus pollués il est possible que des traces de mercure soient retrouvées dans certains gros poissons. La listériose est aussi un risque pour la femme enceinte, c’est une infection rare chez les adultes mais dangereuse pour les femmes enceintes et leur fœtus. C’est pour cela que la consommation de poisson cru, pas assez cuit ou fumé est à proscrire durant la grossesse.
Vous l’aurez compris le poisson regorge de nombreux atouts pour la santé, il est donc important d’en connaître les avantages et les risques.
Source: Proapro https://www.proapro.fr/article/interets-nutritionnels-du-poisson